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Niveaux de Santé – Page 129

niveau énergétique. Le remède était donc correct. Bien que le retard de l’amélioration locale soit ennuyeux pour le patient, le résultat pour l’homéopathe est positif. Il nous faut en effet toujours prendre en considération le cas dans son ensemble, et rechercher d’éventuels changements des symptômes locaux ainsi que du niveau énergétique et mental-émotionnel. Lorsqu’il y a une longue aggravation des symptômes physiques, il s’agit de cas de pathologie grave, ce qui signifie qu’il faut du temps à l’organisme avant de montrer le plein effet du remède. Il nous faudra donc attendre au moins deux ou trois mois avant de noter un changement des symptômes principaux du patient. C’est dans ce type de cas que le plus d’erreurs sont commises ce qui embrouille encore la situation.
Si nous avons un patient du groupe D et qui nous affirme un mois après sa prise ‘Je me sens plus mal’, nous pouvons être certains que le remède était incorrect, même s’il y a eu quelques petits changements de la symptomatologie générale. Ces cas sont incurables et notre objectif principal sera d’atténuer les symptômes physiques. Soit l’homéopathicité du remède était très faible et il n’a pas agi, permettant à la pathologie de suivre son évolution naturelle, soit le remède a eu une action partielle mais perturbatrice sur le cas en entraînant une aggravation de la pathologie. Dans les deux éventualités, il faudra trouver une meilleure indication.
Mais lorsque nous avons traité correctement un patient du groupe D pendant deux ou trois ans, avec amélioration des symptômes locaux, il peut arriver qu’on observe un jour une aggravation curative qui sera liée à l’action du remède. Cela signifie que le patient est en train d’évoluer vers un meilleur niveau de santé, et d’entrer dans le niveau neuf du groupe C.