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Niveaux de Santé – Page 126

système immunitaire affaibli, mais qui sont encore curables. La survenue d’une aggravation initiale prouve qu’il est encore possible pour l’organisme de récupérer. Mais la courte durée de l’amélioration indique que l’organisme manque d’énergie disponible pour maintenir un équilibre stable et qu’il faudra continuer le traitement prudemment pour lui permettre de remonter vers un meilleur niveau de santé.
Puisqu’il y a eu une aggravation initiale suivie d’une amélioration de l’affection principale, des symptômes mentaux et émotionnels et de l’énergie, nous pouvons être certains que le remède était correct, même si l’amélioration a été de courte durée. Il y a cependant des points que l’homéopathe devra étudier à fond pour pouvoir évaluer correctement le cas.
Par exemple, prenons le cas d’un patient qui présente un asthme bronchique. Après la prise du remède, le patient ressent une aggravation locale et générale d’environ vingt jours. Puis il présente une amélioration locale et générale pendant cinq à six jours et ensuite sa dyspnée s’accentue progressivement chaque jour. Vous devez en premier lieu savoir si un antidote a pu interférer avec le remède durant cette période. Le patient a peut-être pris des drogues allopathiques, bu du café (ou toute autre boisson contenant une grande quantité de caféine) ou fait quoi que ce soit d’autre qui ait perturbé l’action du remède. Si oui, il nous faut éliminer l’antidote, et l’amélioration devrait reprendre son cours sans stimulation supplémentaire, si nous savons attendre suffisamment. Si le système de défense est trop faible, il se peut que l’organisme ne puisse pas se rétablir de lui-même. Dans cette éventualité, on devra répéter le remède à la même dynamisation pourvu que les symptômes ou les keynotes sur lesquels nous avons fondé notre prescription initiale soient revenus et persistent. Si l’organisme est vraiment vulnérable, du fait de la faiblesse de son système immunitaire, il se peut qu’il ne parvienne pas à maintenir le même tableau symptomatique. Si les keynotes du premier remède ne sont plus présentes et que le patient continue à s’aggraver, il nous faudra rechercher un autre remède en reprenant le cas. Néanmoins, s’il y a le moindre doute quant au tableau symptomatique, il faudra répéter le remède initial. C’est une erreur de se servir des symptômes qui ont été modifiés par un andidote lorsqu’il existe encore des