Quant à la quatrième alternative, on la retrouve dans des pathologies graves, habituellement sous un lourd traitement allopathique, mais la capacité de l’organisme à produire une aggravation, sous l’action du remède, prouve que l’on n’est pas encore parvenu à une situation incurable. Lorsque l’organisme aura la force de développer une réaction, l’homéopathe sera capable de traiter le cas et de le ramener lentement sur le bon chemin, s’il parvient à faire une analyse correcte du cas et trouver la bonne série de remèdes après la première prescription.
Vous devrez souvent traiter l’aggravation de ces cas qui appartiennent à ce type d’observation. Mais le cas sera difficile car le système de défense est encore affaibli et par conséquent ne produit pas de symptômes clairs. A moins que le praticien soit capable de sélectionner le nouveau remède qui se manifeste dans l’aggravation, le cas va continuer de décliner et on devra avoir recours à un traitement allopathique pour stopper le processus. Il faut beaucoup de connaissances et d’expérience à l’homéopathe pour permettre à ces patients d’évoluer positivement.
Supposons que le patient fasse partie du niveau sept ou huit du groupe C et qu’il souffre de colite ulcéreuse. Un mois après la prise du remède, il affirme qu’au lieu d’avoir quinze selles par jour, il en a maintenant vingt-cinq. Son énergie a beaucoup baissé, il est moins bien psychologiquement et son état général, ainsi que son anémie se sont aggravés. Il est clair qu’à ce moment du traitement nous devons être très prudents sur la conduite à tenir, car il se peut que pendant cette aggravation un nouveau tableau médicamenteux surgisse pour lequel il nous faudra prescrire immédiatement un nouveau médicament. La première prescription était correcte mais si nous ne parvenons pas à découvrir l’indication du second remède, la vie du patient sera en danger. Si ce même patient souffrait aussi de symptômes psychologiques sérieux, une névrose obsessionnelle ou compulsive, par exemple, un tel cas serait beaucoup plus complexe à soigner qu’un cas simple de colite ulcéreuse.
Les praticiens homéopathes en conséquence doivent observer comment la pathologie s’est développée et où la réaction va nous conduire. Si, par exemple, d’anciens symptômes mentaux-