sera de calmer l’affection en cours de façon transitoire par un traitement allopathique tant que la situation ne s’est pas stabilisée. Après cette évolution, si le patient souhaite toujours un traitement homéopathique, vous pouvez reprendre le cas et assez bizarrement, le remède apparaît souvent beaucoup plus clairement ensuite. Parfois, le recours à des traitements allopathiques est inévitable et qu’on les arrête, l’affection de départ reprend de plus belle, comme on le voit dans des cas d’asthme sévère, où vous avez continuellement recours aux bronchodilatateurs. Plusieurs essais seront parfois nécessaires avant d’atteindre un état de santé qui soit acceptable et où vous n’aurez plus besoin des médicaments chimiques lors d’une aggravation. A la suite de ces efforts répétés, il semble que le système immunitaire puisse lentement se reconstruire et parvienne finalement à ne plus avoir besoin de cortisone.
Dans la deuxième alternative, qui concerne l’arrêt des médicaments allopathiques, il faudra vérifier si les symptômes résiduels sont restés les mêmes qu’auparavant, bien que plus violents et s’ils indiquent le même remède ou s’ils ont changé et que de ce fait, il faille rechercher un nouveau remède après réexamen du cas.
Dans la troisième éventualité, où nous avons une aggravation qui persiste très longtemps, le même remède pourrait être répété en montant la dynamisation. Une dynamisation plus élevée pourra débloquer la situation parce que l’organisme a besoin de plus d’énergie pour progresser. L’énergie libérée par la dynamisation initiale a été suffisante pour démarrer une réaction immunitaire mais insuffisante cependant pour poursuivre le processus jusqu’à son terme, d’où l’aggravation prolongée. C’est pourquoi une dynamisation plus élevée, qui libère encore plus d’énergie, peut remettre le processus en route. Si cette ligne de conduite ne donne pas les résultats escomptés, il nous faudra avoir recours à un traitement allopathique momentané et reprendre plus tard le traitement homéopathique.