(7) International Agency for Research on Cancer and John E. Fogarty
International Center of the National Institutes of Health, USA, Host
Environment Interaction ln the Etiology of Cancer in Man (Lyon, Internatio-
nal Agency for Research on Cancer, 1973), p. 17.
L’une des meilleures études des modifications spécifiques du taux des
cancers individuels avec des références spécifiques à l’âge, au sexe et aux
différences géographiques. Compare les taux de cancer de 1937 à 1969.
(8) Curriel et al., Trends in the Study of Morbidity and Morta lit y, Public
Health Papers N° 27 (Genève, WHO, 1965). Résumé détaillé des modifica-
tions du taux de morbidité et de mortalité pour une gamme étendue de
maladies. Corrobore les études citées ci-dessus.
(9) Health Information Foundation Research Series N° Il, Measuring
Health Levels in the United States, 1900 – 1956 (New York, Foundation,
1960).
Ouvrage technique sur les statistiques vitales; étudie les points forts et
les points faibles des études du taux de morbidité et de mortalité.
(10) Illich, Ivan, Némésis Médicale (Paris, Editions du Seuil, 1975).
Œuvre capitale s’insurgeant contre le monopole et les prétentions
d’efficacité de la profession médicale. Très documenté et réfléchi. Avance de
nombreuses preuves du fait que l’amélioration de l’hygiène et des activités
sanitaires ont eu une influence considérable sur la santé des populations
alors que le rôle de la thérapie allopathique est pratiquement insignifiant-
voire néfaste.
(11) Dubos, René, le Mirage de la Santé (Paris, Denoël, 1961).
Peut-être le plus important ouvrage s’attaquant au mythe selon lequel
la médecine allopathique aurait affecté de manière thérapeutique la santé
des populations.
(12) Dubos, René & Jean, The White Plague : Tuberculosis, Man and
Society (Boston, Little, Brown & Co., 1953) p. 186,231.
Récit bien documenté de l’évolution de la tuberculose. Démontre
clairement que le taux de mortalité de la tuberculose s’était déjà abaissé de
50 % au moment où fut découvert le premier bacille, de 75 % au moment où
s’ouvrit le premier sanatorium aux USA et de 90 % au moment où on
découvrit des antibiotiques capables de la combattre. La science médicale
ne peut donc revendiquer la gloire d’avoir vaincu la tuberculose.
(13) Porter, R. R., « The Contribution of the Biological and Medical
Sciences to Human Welfare ». Presidential Address to the British Associa-
tion for the Advancement of Science, Swansea Meeting, 1971 (Londres, the
Association, 1972) p. 95.
Commente la réduction du taux de mortalité des enfants de moins de
quinze ans suite à la scarlatine, à la diphtérie, à la coqueluche et à la
rougeole. Cette réduction s’éleva à 90 % entre 1860 et 1965, soit avant
l’apparition des antibiotiques et des moyens d’immunisation.
(14) Lalonde, M. Nouvelle Perspective de la Santé des Canadiens, docu-
ment de travail bilingue français-anglais (Ottawa, Gouvernement du
Canada, avril 1974).
Démontre que les mesures sanitaires sont plus efficaces pour combattre
la maladie que la thérapie médicale.
(15) Mc Kinnon, R. R., « The Effects of Control Programs on Cancer
Mortality » Canadian Medical Association Journal 82, p. 1308-1312 (1960).
Etude détaillée réalisée au Canada sur le taux de cancer en fonction de
l’âge et du sexe; comparaisons entre 1931 et 1957. Démontre que les
programmes de contrôle du cancer n’ont pas le moindre effet sur le taux de
mortalité du cancer.
(16) Lewison, Edwin F. « An Appraisal of Long-Term Results in